L'ACO ( l'action chrétienne en orient) est une oeuvre née du génocide des Arméniens et des Chaldéens.
* Tout a commencé lors de la Première guerre mondiale quand il n'existait pas de pays qui s'appelle la Syrie, la Turquie, l'Arménie ...C'était l'Empire Ottoman. Et des Etats comme l'Empire Britannique, la France, ou l'Empire russe n'attendaient qu'une occasion pour en accaparer les dépouilles.
Une forte minorité chrétienne vivait alors dans l'espace qui allait devenir la Turquie: des minorités " nationales" définies par leur religion : Arméniens, Assyro-Chaldéens, Grecs, .... tous regardés avec suspicion par le pouvoir central. La mouvance " Jeunes Turcs" au pouvoir profita des désordres guerriers pour mettre en oeuvre la première " solution finale" du XXème siècle : ce fut le Génocide des Arméniens et autres Chrétiens de l'Empire.
* L'Empire ottoman était alors allié aux puissances centrales , dont l'Allemagne.
Et l'Alsace était une province allemande !
C'est ce qui permit à Paul BERRON, jeune pasteur alsacien de 29 ans de se rendre comme missionnaire dans cette partie du monde sur recommandation d'une mission allemande. Il partit avec son épouse en mars 1916 pour s'occuper des foyers du soldat destinés aux troupes allemandes et autrichiennes envoyées en Orient. Tandis que son épouse travaillait dans un foyer à Constantinople, Paul BERRON poussa jusqu'en Palestine.
C'est là qu'il vit les victimes du génocide...
" des êtres misérables , décharnés, vêtus de haillons, qui, venant du désert, campaient jour et nuit dans les rues et que, souvent, on ramassait morts le matin".
L'un des camps contenait 50 000 personnes.
Il devint évident pour le jeune pasteur que la première chose à faire était de secourir les survivants et de leur permettre de reconstruire leur vie en collaboration avec les chrétiens locaux et en tout premier avec les victimes elles-mêmes. C'était pour lui le seul témoignage crédible face aux musulmans. C'est en 1922, dans une Alsace alors redevenue française, que Paul BERRON put mettre son projet en route: il créa l'ACO pour oeuvrer à ALEP, dans une Syrie sous mandat français.
* Tout a commencé lors de la Première guerre mondiale quand il n'existait pas de pays qui s'appelle la Syrie, la Turquie, l'Arménie ...C'était l'Empire Ottoman. Et des Etats comme l'Empire Britannique, la France, ou l'Empire russe n'attendaient qu'une occasion pour en accaparer les dépouilles.
Une forte minorité chrétienne vivait alors dans l'espace qui allait devenir la Turquie: des minorités " nationales" définies par leur religion : Arméniens, Assyro-Chaldéens, Grecs, .... tous regardés avec suspicion par le pouvoir central. La mouvance " Jeunes Turcs" au pouvoir profita des désordres guerriers pour mettre en oeuvre la première " solution finale" du XXème siècle : ce fut le Génocide des Arméniens et autres Chrétiens de l'Empire.
* L'Empire ottoman était alors allié aux puissances centrales , dont l'Allemagne.
Et l'Alsace était une province allemande !
C'est ce qui permit à Paul BERRON, jeune pasteur alsacien de 29 ans de se rendre comme missionnaire dans cette partie du monde sur recommandation d'une mission allemande. Il partit avec son épouse en mars 1916 pour s'occuper des foyers du soldat destinés aux troupes allemandes et autrichiennes envoyées en Orient. Tandis que son épouse travaillait dans un foyer à Constantinople, Paul BERRON poussa jusqu'en Palestine.
C'est là qu'il vit les victimes du génocide...
" des êtres misérables , décharnés, vêtus de haillons, qui, venant du désert, campaient jour et nuit dans les rues et que, souvent, on ramassait morts le matin".
L'un des camps contenait 50 000 personnes.
Il devint évident pour le jeune pasteur que la première chose à faire était de secourir les survivants et de leur permettre de reconstruire leur vie en collaboration avec les chrétiens locaux et en tout premier avec les victimes elles-mêmes. C'était pour lui le seul témoignage crédible face aux musulmans. C'est en 1922, dans une Alsace alors redevenue française, que Paul BERRON put mettre son projet en route: il créa l'ACO pour oeuvrer à ALEP, dans une Syrie sous mandat français.
* Certes , c'est au service des Arméniens survivants du génocide de 1915 et croupissant dans la misère aux portes d'ALEP que le pasteur BERRON a fondé ce petit organisme missionnaire en 1922 à Strasbourg. Depuis, la région n'a pas souvent connu la paix.
Mais les temps ont changé, les cartes du monde ont été bouleversées.
Aujourd'hui la collaboration a lieu au sein de l' ACO Fellowship , un réseau d'Eglises au Moyen Orient et d'organismes missionnaires européens.
L'ACO publie un magazine par an, " Le LEVANT" .
Vous pouvez consulter ces magazines en ligne sur le site de l'ACO par le lien suivant
Comme nous l'avons annoncé, ils ont servi de support pour certaines de nos pages " infos documentaires" avant notre voyage en Arménie au printemps 2019.
Mais les temps ont changé, les cartes du monde ont été bouleversées.
Aujourd'hui la collaboration a lieu au sein de l' ACO Fellowship , un réseau d'Eglises au Moyen Orient et d'organismes missionnaires européens.
L'ACO publie un magazine par an, " Le LEVANT" .
Vous pouvez consulter ces magazines en ligne sur le site de l'ACO par le lien suivant
Comme nous l'avons annoncé, ils ont servi de support pour certaines de nos pages " infos documentaires" avant notre voyage en Arménie au printemps 2019.